Were Lobbyists on Income Tax Accounting Influenced by Income Strategies?*
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Abstract. This study provides further evidence about whether accounting choice decisions reflect a consistent strategy to manage income by investigating the relation between methods used in financial reports and lobbying positions on accounting for income taxes. A numerical incomestrategy score is calculated for each lobbyist based on whether the firm chose an incomeincreasing or incomedecreasing alternative for the following: depreciation, inventory, investment tax credit, and pension amortization. We find that firms lobbying for no tax allocation, the most incomeincreasing alternative, have higher average income strategies (more income increasing) than firms lobbying for comprehensive allocation, the most incomedecreasing alternative. Combining the firms favoring either no allocation or partial allocation (due to the conceptual similarity of these alternatives), we find that their average income strategy score is also higher than firms favoring comprehensive allocation. Further, firms favoring discounting deferred taxes, which would ordinarily increase net income by reducing the deferred portion of income tax expense, employ more incomeincreasing strategies than firms opposed to discounting. In contrast, the hypothesized relationship was not found between income strategy and when the benefits anticipated from the use of a net operating loss carryforward should be recognized. Nevertheless, the combined lobbying positions differ significantly between both the upper and lower third and upper and middle third of the firms classified by their income strategy scores. We also provide analyses to examine whether income strategies can be used to predict lobbying positions. We find that the associations are not sufficiently strong to do so. Rsum. Les dcisions relatives aux choix comptables sontelles le reflet d'une stratgie uniforme visant la gestion des bnfices? Les auteurs jettent un clairage nouveau sur cette question, en analysant la relation entre les mthodes utilises dans les rapports financiers, et ils approfondissent galement celle des positions de lobbying relatives la comptabilisation des impts sur le bnfice. Les auteurs attribuent une note numrique la stratgie de bnfice de chaque lobbyiste, selon que l'entreprise a opt pour une mthode qui accrot ou dcrot le bnfice, l'gard des lments suivants: l'amortissement, les stocks, le crdit d'impt l'investissement et la ventilation des cots dcoulant des rgimes de retraite. Selon les auteurs, les entreprises qui militent en faveur du nonreport des impts, l'option qui contribue le plus accrotre le bnfice, poursuivent des stratgies de bnfice moyen suprieur (contribuant davantage hausser le bnfice) que les entreprises qui militent en faveur du report intgral, l'option qui contribue le plus dcrotre le bnfice. Si l'on combine les entreprises qui favorisent le nonreport et celles qui favorisent un report partiel (compte tenu de la parent conceptuelle de ces options), il appert que la note correspondant leur stratgie de bnfice moyen est, encore une fois, suprieure celle des entreprises qui favorisent un report intgral. Plus encore, les entreprises qui favorisent l'actualisation des impts reports, ce qui devrait ordinairement accrotre le bnfice net en rduisant la portion diffre de la charge fiscale, emploient des stratgies qui accroissent davantage le bnfice que les entreprises qui s'opposent l'actualisation. En revanche, la relation dont les auteurs posent l'hypothse entre la stratgie de bnfice et le moment de la constatation des avantages que l'on prvoit tirer d'un report prospectif de perte d'exploitation n'a pas t confirme. Les positions de lobbying combines s'cartent nanmoins sensiblement si l'on compare le tiers suprieur et le tiers infrieur de mme que le tiers suprieur et le tiers mdian des entreprises classes en fonction des notes attribues leur stratgie de bnfice. Les auteurs procdent galement des analyses visant dterminer si les stratgies de bnfice peuvent tre utilises pour prvoir les positions de lobbying. Ils en concluent que les associations ne sont pas suffisamment probantes pour permettre ces prvisions. 1994 Canadian Academic Accounting Association
